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On pourrait vous blanchir. C’est intéressant, René ! Ça m’intéresse pas du tout. Tout travail mérite salaire. Combien ? Y’a trop de risques. Et puis il manque un zéro. Vu ce que nous coûtent les autres, faites votre prix. Voilà ! Comme ça, c’est honnête. Vous attaquez quand ? On peut vous ramener à Paris. Y’a pas le feu, bus et train. Plus discret. Essayez de le convaincre. Je suis grand. j’ai pas besoin de lui. Un Perrier, s’il vous plait. Merci. Qu’est-ce que tu fais là ? Pourquoi ? Paris, c’est réservé à une élite ? T’étais pas intéressé. Toujours pas. D’ailleurs, je vais pas à Paris. mais à Longchamp. Tu m’offres un verre ? T’as prévenu Simone ? Oui, elle doit m’attendre. Je voulais que personne soit au courant. Simone ! C’est pour t’habituer. C’est rien à côté d’eux. Ramenez-moi ça là-bas ! Vous étiez pas bien en Normandie ? On n’a rien à vous dire, enfoirés. Laisse, ils ne font que leur travail. On écoutait l’herbe pousser. On vous a interdit le quartier, non ? Sauf glissement de terrain, Longchamp, c’est pas Montmartre. Vous avez pas le droit. Me dis pas que tu l’as jamais fait. On n’est pas comme vous. Pourquoi vous êtes revenus ? Il y a une belle course cet après-midi à Longchamp. Un vieux con qui a ruiné un jeune plein d’avenir, c’est dégueulasse. Suis-nous, on a des questions à te poser. Pourquoi moi ? T’as de la chance. Et lui ? Qui ça, lui ? Je vois pas. Y’a longtemps que t’es là ? Je viens d’arriver. Je t’ai cherché dans toute la gare. J’ai dû me tromper de quai. Tu te crois au marché aux puces ? François est resté là-bas ? Arrête ! T’étais là, t’as tout vu. Où est-ce qu’on va ? Au commissariat ? Le quartier nous plait beaucoup. Et alors ? Surtout les gens, sympas, ouverts. Je sais, je les ai pratiqués. Eh ben justement ! Travaille avec nous. T’a une expérience, c’est dommage qu’elle soit perdue. Et en échange ? Si on bosse bien ensemble, comme je le pense, on te fera réintégrer. René aussi ? Je te donne la réponse demain. Et René ? De qui tu parles ? Tiens ! Prend ça. Une bonne nuit là-dessus, et demain, comme un gardon. Y’a que toi et les tarés qui savaient qu’on arrivait par ce train.