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Merci beaucoup. On ne cassera rien. Ne vous en faites pas pour ça. Entrez. Vous êtes chez vous. Avant tout, merci pour votre hospitalité. Ma famille n’a jamais été aussi bien traitée. Taisez-vous ! Veuillez répondre aux questions du procureur général. Monsieur Gômez Tovar, nous avons lu votre déclaration sur votre relation avec le petit. Nous avons repéré quelques zones d’ombre. Je peux tout expliquer. Ne répondez que quand je vous le demande. Êtes-vous ou avez-vous été membre des FARC ? Non. Quelle idée ! Je me suis installé avec ma famille au bord du fleuve Inírida parce que je fuyais les paramilitaires. Les guérilleros, les terroristes, ont pris la région et nous ont empêchés de sortir. Vous travailliez pour eux, quand ils vous ont remis l’enfant. J’étais bien obligé. Vous tiviez de la coca pour eux ? C’était pour nourrir ma famille. J’ai débroussaillé un bout de terre. À chaque récolte, j’avais ou grammes que je devais leur vendre. Ils payaient très mal, une misère. Ils nous traitaient comme des esclaves. Ils en ont tué plus d’un comme moi, parce qu’il tentait de fuir. C’est vous qui avez amené l’enfant à l’hôpital de San José. Qu’est-ce que vous croyez ? On a dû s’enfuir, sinon ils nous auraient tués. Ils voulaient recruter mes deux aînés. Je suis du côté de la justice. Je me suis assuré que l’enfant soit nourri et soigné. Vous avez caché son identité en l’inscrivant sous un faux nom. Son vrai nom, je ne le naissais pas. Je ne savais pas que c’était Emmanuel. Quand vous l’avez su, vous avez tenté de le récupérer pour la guérilla. Essayez de comprendre. Ils allaient tuer ma famille ! Sans moi, sans les soins de ma femme et de mon beau-père, cet enfant serait mort ! Je ne suis qu’un pauvre homme, honnête et travailleur. Un père de famille qui n’a jamais fait de mal à personne. Le problème, c’est que dans votre déclaration, vous accumulez les mensonges depuis le début. Ce qui fait qu’à ce stade, on ne sait toujours pas qui vous êtes. Qui je suis ? Il n’y a pas de mystère. Je suis un homme parti faire fortune dans la jungle. Je n’y ai trouvé que la faim, la violence et la maladie.