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Et comme il s’agit de notre dernière chance, envoyez un messager pour Reims et faites monter l’offre. . couronnes en or. Une trêve nous donnera le temps de fortifier Paris. Vous avez raison, duc de Bedford. La première erreur de la Pucelle. Elle devrait placer la couronne sur sa propre tête. Au moment du couronnement, il y aura un petit coussin, vous vous mettrez à genou et je vous consacrerai. De quel côté seront les gens ? Les gens ? Mes chers sujets, ceux qui paient les impôts. De ce côté. Je m’agenouillerai, le visage tourné légèrement de leur côté. Non que j’apprécie tant mon visage, mais je suis leur roi, autant qu’ils s’y habituent. Venez, mon cher Trémoille, nous répétions le couronnement. C’est donc vous qui devez être couronné aujourd’hui ! Comment ça ? En parcourant les rues, on penserait plutôt que c’est la Pucelle qui va être couronnée. Parce qu’elle est très mignonne en armure et agréable à regarder. Et elle a fait des choses extraordinaires. Vous parlez en roi. Vraiment. Ne vous en privez pas en public, mais en privé, il est temps de voir son ambition et son peu de scrupules. Si cela continue et que vous lui laissez avoir l’ascendant, elle gouvernera la France, que vous soyez roi ou pas. Si vous étiez une fenêtre, mon cher duc, on pourrait facilement voir au travers. C’est la seule ici à se moquer du pouvoir et de l’argent, vous y compris ! Tout ce qu’elle a fait l’a été pour moi et pour la France. Elle est très maligne. Elle sait qu’elle doit d’abord vous convaincre. Quant au pouvoir, elle en a plus que vous et moi et la Bourgogne. Tout le pays est avec elle. Si vous le voyez comme ça. Où voulez-vous en venir, Trémoille ? Je m’inquiète pour vous. Et pour vous et à raison. Si Sa Majesté souhaite s’entraîner à s’agenouiller une dernière fois. Oui. Très bien, monseigneur. Je vais renvoyer le messager. Un messager ? Quel messager ? Des Bourguignons, il est ici et implore une trêve. Une trêve ? Quelle bêtise. Combien offre-t-il ? . couronnes si vous cessez le combat. Et combien pour vous ? Moi? Je n’y suis pour rien. D’habitude, vous prélevez la moitié et vous n’avez pas changé. Je veux votre part. . couronnes pour moi seul. Et je ne suis pas sûr d’accepter. Que dois-je répondre ? D’attendre. Rien ne presse. Je lui dirai, monseigneur. Charles, comment penser à l’argent à un moment si important? Je ne sais pas, mais j’y arrive sans aucun effort. Pardonnez-moi, mon cher archevêque, mais apprenez la gouvernance. Je l’ai dit et je le répète, cette guerre est inutile. Plus tôt elle sera finie, mieux ce sera. Si je savais quoi faire. Jeanne pourrait expulser mon cousin bourguignon du pays à ce rythme. Et c’est peut-être la meilleure chose à faire. Il est si difficile de savoir quelle est la meilleure chose à faire. Quand je serai roi, alors, je saurai. C’est le jour tant attendu pour lequel nous avons combattu. Aucun mortel ne peut être plus heureux que moi, car j’ai assisté au couronnement de mon roi. Longue vie au roi ! Jeanne d’Arc! Jeanne d’Arc! En route pour Paris ! Je recevrai le messager. Elles ne se sont pas touchées ! Embrassées Jeux comme je vous embrasse. Mais nos rs sont tout autre chose. Prenez garde, votre majesté. À vous de prendre garde. À moi d’être audacieux. J’entre et je pars à mon gré, car le monde est à moi. Ma cour est une vraie cour et je suis un vrai roi. Comme c’est charmant ! Le jasmin ! Je pourrais demeurer ici pour toujours. Nous partirons bientôt pour Loches, puis pour Blois. Ces invitations n’ont pas de fin. Et mes coffres s’emplissent. Rappelez-vous ce tailleur de Chinon qui me refusait un pourpoint ! Voici encore ce vautour Jeux Trémoille, apportez-vous de l’argent ou en demandez-vous ? C’est plus important que l’argent. Cet homme est fou. Prenez ma place, Chartier, et ne trichez pas ! Elle est là. Seule ? Non, avec Alençon. Cette fois, il faut que vous teniez parole, Sire. Y ai-je déjà manqué ? Hier. Ça, c’était hier. Bienvenue, mes amis. Jeanne, nous vous avons demandée, car vous nous manquiez. Depuis des semaines, j’attends votre arrivée sous les murs de Paris. Nous aurions déjà dû frapper. Mais il n’est pas trop tard. Tenez votre promesse. Venez et Paris sera nôtre. Impossible. Je viens de négocier une trêve avec la Bourgogne. Une trêve ? C’est de la folie ! Trop de sang a coulé. Oui, nous avons besoin de la paix. Nos ennemis, oui. Pas vous. Qu’ils rentrent chez eux et ils auront la paix. Poussons encore et leur dernière place forte tombera. Je vous l’ai dit, j’ai décidé la trêve. Je l’ai décidée ! Vous ne pouvez pas faire ça, mon roi. Cela signifie que vous avez renoncé à tous les avantages. Nous avons combattu si durement, donné tant de sang pour vaincre. Sa Majesté a signé la trêve. Signé ? Oui. Et notre roi ne se dédie jamais. Savez-vous à quoi cela ressemble ? C’est une trahison ou une bêtise. Ou les deux. Je ne prétends pas être sage, honnête ou beau. Je n’en ai peut-être pas l’étoffe, mais je suis le roi. Que savez-vous de politique ? Que savez-vous des expédients auxquels un roi doit s’abaisser ? Il faut composer avec des coquins, avec des ennemis. Les hommes sont gouvernés par la corruption, ils aiment ça. Les hommes la détestent et Dieu aussi. Peut-être, mais les hommes s’en accommodent fort naturellement. Qu’est-ce que cela veut dire ? Il nous a trahis, Jeanne. C’est impossible. Mon roi, avez-vous accepté de l’argent de nos ennemis ? Ce n’est pas une question à poser au roi. Alors, vous l’avez fait. Vous nous avez trahis. Nous tous. Votre pays et vous-même. Je le dirai au peuple de France. Je hais les guerres et les batailles. Quand le sang français coule, mes cheveux se dressent. De toute mon âme, je prie pour la paix ! Nous sommes en paix. Le pays doit d’abord être libre. C’est moi qui décide de la guerre et de la paix. Concluez les trêves que vous voudrez, nous marcherons sur Paris. Non, car j’ordonne le renvoi de l’armée. J’en ai assez de ces guerriers en armure. Vous, d’Alençon, La Hire, Dunois, vous rentrerez tous chez vous. Désormais, les ordres ne viennent que de moi. Si mes capitaines partent, alors moi aussi. Pas vos capitaines, mais les miens. Et vous ferez ce qu’on vous dira, pas ce que vous voudrez. Nous avons décidé de vous anoblir en signe de gratitude. Et Domrémy sera exempt d’impôts. Mais vous resterez à la cour jusqu’à nouvel ordre. Joignez-vous à nous, maintenant. Après cent ans de défaites, nous commencions enfin à gagner. Nous avons gagné bataille après bataille. Et maintenant, alors que la guerre tire à sa fin, l’armée est renvoyée. Nous battons en retraite devant un ennemi qui fuit. Pourquoi cela arrive ? Comment est-ce possible ? Charles ne supporte pas que le peuple aime la Pucelle plus que leur roi. C’en est fini pour moi. Ce Charles est un être méprisable. Venez avec moi en Normandie, Jeanne. Nous pouvons y continuer le combat. Notre roi vous a ordonné de rentrer chez vous. J’habite là où les Anglais sont à l’affût. Mais vous, Jeanne. Où irez-vous ? Mon roi m’a ordonné de rester avec lui. Vous y serez captive. Prisonnière de la cour. Empêchée de combattre l’ennemi et de gâcher ses négociations. Jeanne, vous disiez vouloir dire au peuple la vérité sur