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Radio Nostalgie 106.4 Fm

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dans certains bunkers, trouvèrent les sols couverts de près de centimètres d’épaisseur de graisse grasse, les victimes avaient fondu en un liquide foncé. Quand le bruit se répandu, et fini par filtrer à l’extérieur du pays, sur la boucherie infligée aux femmes et aux enfants d’Allemagne, par la Royale Air Force, les critiques de ces crimes de guerre se sont prononcés. L’écrivain Vera Brittain Le bombardement de masse des villes congestionnées est une menace aussi grande pour l’intégrité de l’esprit humain que tout ce qui s’est déjà produit sur cette planète. Il n’y a aucun avantage militaire ou politique qui puisse justifier ce blasphème. » Bien que se fut considéré comme un acte de trahison pour les membres de la R.A.F. de critiquer la campagne de bombardements, la conscience de certains était accablée par l’enfer qui se déchaînait sur l’Allemagne. Un pilote de la R.A.F. Il y avait des gens en dessous qui étaient frits à mort, dans l’asphalte fondue des routes. Ils flambaient et nous balancions des bombes incendiaires dans cet holocauste. Je me sentais terriblement désolé pour ces personnes prises dans ce feu, que j’aidais à attiser. » En tant que symbole du Troisième Reich et comme l’exemple le plus évident de la volonté de l’Allemagne de continuer à se battre, davantage de bombes furent dédiées à Berlin, que sur toutes autres villes allemandes. Il est un autre endroit, cependant, qui devint plus largement associé à la campagne de terreur menait contre l’Allemagne : Étant donné que Dresde n’avait eu à souffrir que de deux petits raids en cinq ans de guerre, beaucoup pensèrent que le salut de la ville était dû à ses trésors irremplaçables palais ornés, musées et galeries d’art de renommée mondiale, ses cathédrales imposantes et vieilles de plusieurs siècles. D’autres ont supposé que puisque Dresde n’avait pratiquement pas d’industrie lourde, et le peu qu’elle avait, n’avait aucune incidence sur la guerre l’ennemi n’avait tout simplement pas jugé la ville comme cible viable. Pour certains, les prisonniers de guerre alliés internés dans la ville, semblait une réponse plus logique. D’autres encore pensaient que c’était peut-être le demi-million de réfugiés, embouteillant la ville dont beaucoup d’entre eux avaient fui les atrocités soviétiques à l’Est qui gardait Dresde à l’abri des bombardements. Malgré la situation désastreuse, alors que la guerre touchait à sa fin, les habitants de Dresde étaient déterminés, le soir du février, à profiter d’un évènement annuel, connu en France sous le nom de  »Mardi Gras », mais célébré en Allemagne sous le nom de  »Fasching ». Femmes et enfants, ainsi que quelques hommes restant, beaucoup en costumes, inondaient les rues de Dresde, pour célébrer l’évènement, une dernière fois, avant la défaite imminente de l’Allemagne. Juste avant h, les sirènes commencèrent leurs hurlements. Il n’y eu pas de panique. La plupart des résidents ignorèrent simplement le bruit. Même s’il y avait eu des abris anti-aériens, peu d’entre eux y auraient cherché refuge, car il semblait peu probable en cette nuit froide, mais cependant joyeuse, que tout comme les fausses alertes qui l’avaient précédé cet avertissement aboutirait sur quelque chose. Cependant, peu après, au lieu de la sirène  »All Clear », Dresde entendu un autre son, un son identique à celui d’un roulement de tremblement de terre. Alors que des bombardiers de la R.A.F. apparurent, vague après vague dans le ciel, des milliers de bombes dégringolèrent. Ajoutées à la charge normale d’explosifs, des centaines de bombes  »block buster’ de deux à quatre tonnes ‘, s’écrasèrent sur Dresde, effaçant des faubourgs entiers. Anciennes cathédrales, palaces et musées furent réduits à l’état de ruines en quelques secondes. À la gare, des centaines de personnes qui avaient refusé de quitter leur siège de train, très convoités, furent déchiquetées. Dans l’énorme cirque intérieur, les spectateurs, les acteurs et les animaux furent abattus par le souffle et les éclats d’obus sifflants. Les hôpitaux, pourtant bien signalés, furent ciblés. Dans les rues, sur les trottoirs, sur les ponts au-dessus de la rivière Elbe, les fêtards costumés, avec nulle part où aller, furent tués par milliers. Sans répit, le massacre continua. Et puis, les rugissements au-dessus cessèrent, les explosions stoppèrent et ce fut le calme une fois de plus. Quelques minutes plus tard, le silence accueilli fut rompu par le non moins bienvenu signal  »All Clear ». Ce qui semblait avoir été une nuit entière de tribulations par le feu, était arrivé en moins d’une demi-heure. Dans ces trente minutes, cependant, l’un des plus beaux trésors architecturaux du monde avait presque disparu. Les sapeurs-pompiers des villes environnantes arrivèrent. Les travailleurs de la Croix Rouge se dispersèrent afin d’aider les victimes. Les familles hurlaient à cause de leurs proches disparus. Pour beaucoup, il semblait que la fin du monde venait d’arriver. Personne, cependant, n’était émotionnellement préparé à ce qui allait suivre jeux À une h du matin, la terre recommença à trembler. Alors que plus de mille bombardiers rugissaient dans le ciel, une pluie de mort s’abattit sur Dresde. En plus des explosifs, la seconde vague apporta des tonnes de bombes incendiaires. En l’espace de quelques minutes des milliers de bombes incendiaires enflammèrent les débris et des flammes jaillirent partout. Peu habitués aux bombardements et aux tempêtes de feu, la plupart des habitants de Dresde réagirent lentement. Beaucoup cherchèrent à nouveau refuge dans des caves, ne réalisant pas que, la chaleur terrible allait transformer leur abri en four. D’autres coururent dans les rues, mais se retrouvèrent embourbés dans l’asphalte en fusion ou aspirés par la fournaise rugissante. Les toits de cuivre fondu faisaient descendre des flux de métal sur les personnes se trouvant en dessous. Tout au long de la nuit, l’enfer de feu qu’était Dresde, fit des victimes par milliers, par dizaines de milliers et par centaines de milliers. Le jour suivant, quand les feux furent refroidis, les secouristes se mirent au travail. Secouriste Jamais je n’aurais