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Et puis on se sépare sans faire d’histoire. Je ne vois pas où est le contrat. C’est tout à mon désavantage. Qu’est-ce que j’aurai en échange ? La certitude que je t’aime plus qu’aucun autre. Puisque malgré mes efforts, je peux pas te trouver de remplaçant. Mais tu en trouveras, forcément. T’as pas confiance en ton charme ? Mais personne n’est irremplaçable. Si tu cherches, tu trouveras. Toi, tu cherches pas parce que tu as peur de trouver ? Non, non, tu poses mal la question. Je t’aime. Je cherche pas au-delà. Je suis arrivé à un absolu avec toi. Je pense que tu peux trouver mieux. Une personne, par exemple, qui a envie d’être avec toi tout le temps. Et si tu la trouves, si tu l’aimes, eh ben je te jure, je saurais m’effacer. Mais j’aurais beaucoup de chagrin. Bon, je te dois combien ? On avait dit . Oui, mais ça t’a pris plus de temps. , , . Tu me gênes. Écoute, on fête ça. Tu viens dîner à la maison ? Ce soir ? Je suis prise. Un autre jour. Et si tu veux, amène ton mec. Ne te crois pas obligé de l’inviter. Il n’aime pas sortir. Écoute, invite qui tu veux. Tu veux vraiment pas louer ton appart ? Non, écoute. Regarde comme c’est beau, maintenant. Parce que c’est exactement ce qu’il faudrait à la sœur de Nathalie. Je sais. Je regrette, mais Écoute, tu as tes raisons. Oui, et c’est vraiment pas celles que tu crois. Mais je crois rien du tout. T’as intérêt ! Allô ? Bonjour. T’es pas libre ? Il fallait me le dire. Je comprends. Tu pouvais pas prévoir. Téléphone-moi à l’agence en début de semaine. Je t’embrasse. Allô, Octave ? Écoute, finalement, je suis libre. Ben joindre quelqu’un à cette heure-ci, je sais pas, c’est pas évident. Rentrer ? Ça jamais ! Plutôt mourir ! Bonne soirée. Bonne soirée, Octave. Je t’embrasse. Allô ? Bonjour. Pourrais-je parler à Martin, s’il-vous-plaît ? De Louise. Je rappellerai. Merci. Allô, Étienne ? C’est Louise. Ben si, c’est moi. Tu vois. Je t’oublie pas si tu m’oublies. Bon ben écoute je te laisse si t’es pressé. C’est pas grave. Rappelle-moi à l’agence lundi. Au revoir. Allô ? Ah, Octave. Non, non. J’étais levée. Alors tu sais que finalement je suis pas sortie hier soir ? Je suis restée. J’avais vraiment envie d’être seule. Vraiment. Tu sais. Tout ce que je t’ai dit sur mon désir de solitude, c’est très sérieux. Tu sais ce que j’ai fait ? Je suis restée dans mon lit. J’ai lu pendant plus de deux heures. C’était merveilleux. Ça fait si longtemps que ça m’était pas arrivé. Ben dans l’après-midi, je rentre. Non, je déjeune avec un copain. Stanislas, tu vois ? Après, je fais des courses. Bonjour. Bonjour. Ça va ? Ça va, et toi ? Ben finalement il tient très bien ton petit pansement. Oui, d’ailleurs, faut que je pense à en racheter une autre. Il est froid. Tu en voulais, peut-être ? Non. Je te remercie. Vas-y. Ouvre. C’est pour toi. Allez. Waouh ! Alors voilà : grâce à ce procédé astucieux de la petit feutrine à l’intérieur, votre thé ne sera plus jamais froid, Monsieur. Elle te plaît ? Elle est magnifique. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Combien je te dois ? T’exagères ! C’est mon cadeau. Alors t’as bien joué, ce matin ? Ouais, pas trop mal. T’as bien dormi ? Pas trop mal. Et toi ? Très bien. Peut-être que je devrais pas te le dire. Ça te rendrait trop content. Ben ne le dis pas. Mais je t’aime. Tellement plus que tu crois. Dis que je suis mondain. C’est pas vrai. Les mondains sont ceux qui vivent toujours dans le même cercle étroit de relations. Qui vivent dans Paris comme dans un village. Moi, j’aime de plus en plus des endroits impersonnels comme ici. Des cafés sans clientèle d’habitués. Noyé dans l’anonymat. Ça m’inspire. Tu peux pas imaginer. La semaine prochaine, je reviens là pour écrire. Y a des écrivains qui se retirent dans la campagne pour travailler. Alors là, je ne comprends pas du tout. Tu pourrais vivre à la campagne, toi ? Ben vivre, non. Enfin je peux pas dire que j’aime pas la nature. Ça m’angoisse, c’est vrai. Oh, le matin surtout, c’est terrifiant. Les matins ensoleillés avec les brumes évanescentes sur les prairies. Et le silence de midi avec le bourdonnement des guêpes. Et le calme des soirs Ici, ça m’angoisse pas. L’air est mauvais, mais je respire. Là-bas, l’air est bon mais j’étouffe. J’ai besoin de me sentir au centre. Au centre d’un pays, au centre d’une ville qui serait presque le centre du monde. Tu sais qu’à un moment, j’enseignais à Orléans. J’aurais pu très bien y trouver une chambre et tout. Bon. Mais je préfèrais me taper h de train pour rentrer à Paris tous les soirs. Et pourquoi faire ? Ben souvent, je lisais ou bien j’écoutais la radio. Je rentrais à Paris pour écouter la radio. Mais je savais que la rue existait, qu’il y avait les cinémas, les restaurants, les rencontres avec des femmes sublimes. Les milliers de possibilités qu’exprimait la rue, c’était là, possible, en bas. J’avais qu’à descendre. Attends. Y a une truc que je voudrais noter parce que je trouve ça pas mal. Mais ça n’a absolument aucun rapport avec ce qu’on était en train de dire. Mais ça me plaît. Une seconde, hein ? Eh ben, prends ton temps. J’arrive. Vous voulez passer ? Et voilà. Continue.

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