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féminin qu’il oblitère toute caractéristique individuelle. Alors c’est plus du tout une femme, c’est la femme qu’on reconnaît. Et puis j’écrivait. Quand on écrit, on a tendance à reconstruire le monde. Pas seulement sur le papier, mais autour de soi. Alors c’est du roman. T’as tout inventé. Si ça peut te faire plaisir, oui. Pourtant, la fille, je l’ai vue. J’ai vu une fille. Enfin, si je t’ai fait marché, c’est vraiment malgré moi. Mais tu marches. Non. Mais si tu marches, enfin. Il suffit de l’ombre de ton mec et du quart de l’ombre d’une nana pour que tu t’affoles. Non. Tu te trompes complètement. Si c’est elle, tant mieux, mais c’est manifestement pas le cas, alors tant pis. Rémi, tu l’as pourtant bien vu. Ben oui, à moins que j’aie eu une hallucination. Cela dit, il a parfaitement le droit d’aller à Paris comme moi j’en ai parfaitement le droit aussi. Sans le dire ? Sans le dire. Je lui poserai jamais de questions. Et tu ne sauras jamais ? Et je ne saurai jamais. Quelle importance ? Si lui a la délicatesse de ne pas me demander ce que je fais quand je suis à Paris et ben, moi c’est pareil. De toute façon, peut-être à tort ou à raison, je pense que je m’amuse plus que lui quand je suis là. Non mais je suis de plus en plus contente de mon idée de coucher à Paris. Maintenant, ça va tout à fait bien entre nous. Tiens, il reste un peu de jus d’orange. Tiens, t’es là ? Je viens d’arriver. Je pensais pas venir. Je passe un instant. Rémi n’est pas là. Non. On est jeudi. C’est pas ton jour. Et alors ? De toute façon, je rentre par le dernier train. Attends. Viens voir une seconde. Qui c’est ce mec là ? J’sais pas. T’es venu avec lui ? Non. Il était là et il danse très bien. Bon écoute. Agathe est un peu grippée, donc il faut absolument que je rentre. Alors, on se voit demain. C’est ça ? Peut-être. Comment ça, peut-être ? Tu es libre ou pas ? Et toi ? Moi je suis libre. Tu disais que tu savais pas. Je sais maintenant et je suis sûr. Eh ben moi, je ne le suis plus. Pourquoi ? Parce que ! Je sais pas encore. Je verrai. Je t’appellerai demain en fin d’après-midi. T’es en train de me cacher quelque chose. Qu’est-ce que tu veux que je te cache ? Je sais pas parce que je suis sortie ce soir alors peut-être que Rémi Te laisse pas faire. Ce soir, rentre à l’heure, ça le mettra dans de bonnes dispositions. Mais c’est mon intention. Je peux te ramener au métro. Non, t’es gentil mais ça m’avancera pas et puis ça te retarderait. Ta femme t’attend. Alors demain c’est sûr ? Je t’appelle vers h. Excuse-moi, mais fallait que je lui parle. On danse ? Non, faut que j’y aille. Déjà ? Il est pas tard. Si. Je vis avec un ami. Celui qui était là ? Non. Lui, c’est un copain. Avec un autre, il est pas venu, il m’attend. Alors le temps que je rentre jusqu’à là-bas. Où çà ? Loin. En banlieue. Tu y vas comment ? Je rentre par le dernier train. Faut pas que je le rate. J’ai mon copain qu’a sa voiture. On te ramènera. Ça n’avancerait pas à grand-choses. Qu’est-ce que tu fais demain ? Demain je suis pris. Après je pars. En tournée. Je suis saxo dans un groupe. Alors tu vois. Téléphone à ton mec et reste. Demain je peux. Aussi tard que tu voudras. J’ai une répetition demain. Je sais pas quand elle finira. Je t’attendrai jusqu’à minuit et même plus tard. Ça finira avant. Je peux te téléphoner ? Quand ? Je saurai à h. Eh ben, c’est parfait. Allô ? Oui, Bastien. Ah bon, mais alors, on se retrouve où ? Parfait. À tout-à-l’heure. Je t’embrasse. Bonsoir Octave. C’est Louise. Je suis pas libre ce soir alors je te rappellerai demain en fin de matinée. Je t’embrasse. Allô ? Allô. Ah tu es là. Génial. C’est sublime. Tu es libre alors ? Je t’ai dit. Je suis prise. Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Je te l’avais déjà dit. Rémi ? T’es rentrée trop tard hier soir ? Je t’expliquerai. Tu rentres à Marne-la-Vallée, là maintenant ? Je te rappelle demain. Je t’expliquerai, Octave. Je suis en face dans un café. Je peux venir juste une seconde. Non, je suis très pressée. Juste une seconde. À moins qu’il y ait quelqu’un, je ne sais pas ? Ben oui, qui veux-tu qui soit là ? Bon j’arrive. Le temps de t’embrasser,