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Radio Menergy 90.3 FM Albi

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qu’il faut le décider, pour l’être. Ah bon ? Tu crois vraiment ? Tu ne me décourageras pas. Je te raccompagne ? Non. Reste. Reste là. Ne prenez pas cet air surpris. Mais je ne suis pas surpris. Je constate que vous avez changé. C’est vrai. Et alors ? Le monde change. Tout change. Et vous savez quoi ? Maintenant, je crois au bonheur. Alors j’espère que vous serez très heureuse. Le dossier Lucas est réglé. On y a passé du temps. J’aimerais le revoir. Tu cherches toujours la petite bête. Il nous doit de l’argent. De quoi s’agit-il exactement ? Ce n’est pas important. Tu vois bien ! Laisse Gilbert s’expliquer. Il dit que ce n’est pas important. Ne te mêle pas de ça. Et qu’en sais-tu, d’abord ? C’est vrai. Que connais-tu des affaires de tes frères ? De toute façon, ce sont deux incapables. Je n’ai jamais vu un garçon aussi mou. Et Gilbert Radio Qu’est-ce que vous racontez ? Je vous parle de vos fils, Berthe, qui vont nous mener à la ruine plus vite que vous ne l’imaginez. C’était qui ? Je n’ai pas décroché. Marianne, sans doute. Si elle rappelle, je dis que tu n’es pas là ? Elle ne rappellera pas. Que se passe-t-il ? Déjà lassé ? Va t’habiller. Allô ? Oui. On part à l’instant. C’était Bertholot. Il nous attend au café en face du cimetière. Il était déjà en larmes. Et ivre, je parie. Marianne songea « C’est fini. Il ne viendra pas. « Il veut finir. Il ne viendra pas. » Au retour, ses jambes tremblaient. Ses mains tremblaient. Elle entra dans le er bureau de tabac en chemin, et là, elle écrivit « Je vous ai attendu aujourd’hui encore. « Je ne veux plus souffrir. Je ne veux plus vous revoir. « Adieu. » Il est en Italie. Tu ne savais pas ? « En Italie » ? Comme j’ai été bête. Si, bien sûr. Et toi, avec Dominique ? « Dominique » Radio La vie ne lui suffit pas. Il lui faut une vie plus belle que la vie. La seule chose qui lui importe, ce sont ses peintures. Il changera, quand vous serez mariés. Marianne, j’attends un enfant. Un enfant de Gilbert. Tu en es sûre ? Il l’a fait exprès, pour me forcer à être sa femme. Il y a longtemps ? Quatre mois. Qu’est-ce que tu vas faire ? Que ferais-tu, à ma place ? C’est trop tard, maintenant. C’est encore possible. J’ai rencontré une femme chez ma tante qui va m’aider. Il n’y a pas d’autres solutions. Tu n’as pas peur ? Tu pourrais en mourir. Mais si, j’ai peur. Bien sûr que j’ai peur, mais qu’est-ce que je peux faire ? Tu pourrais Radio Mentir à Dominique ? Mentir toute ma vie ? Si le petit ressemblait à Gilbert ? Peut-être qu’il comprendrait. Peut-être. Et s’il ne comprenait pas ? Quel ennui ! Les dimanches sont assommants. Surtout quand on ne travaille pas la semaine. Tu riras moins, quand nous serons ruinés. Pourquoi tu parles toujours de catastrophe ? Parce que je suis la seule ici à être réaliste. Mais nous vivons encore très bien. Il ne restera bientôt plus qu’à vendre les toiles de papa. Et ce n’est pas grand-chose. Eh bien, on vous mariera. Rien ne vaut un beau mariage. Regarde Régine. La baronne n’a pas encore donné son accord. Et c’est bien, d’épouser un titre, mais ils sont plus fauchés que nous. Et toi, alors ? Quoi, « moi » ? Quand nous présentes-tu quelqu’un ? Je cherche. À quoi ça ressemble, quand on aime ? Quand on aime vraiment. On peut parler d’autre chose ? Tu dis ça parce qu’Antoine est parti, mais quand il sera revenu, tu seras toujours avec lui, je ne pourrai jamais te parler. Tu es sa maîtresse ? Tu peux bien me le dire ! Allez, juste ça. C’est drôle, ça ne se voit pas. Ça ne se lit pas sur le visage. Moi, j’aurais l’impression que tout le monde le sait. Maman, surtout. Mais Radio dans ton corps Radio Je ne sais pas. Tes gestes, ta manière d’être, tu ne sens aucun changement ? Et du plaisir, tu en as eu ? Je ne sais pas. Oui. Sûrement. Désolée de te déranger. Je peux utiliser ton téléphone ? Bien sûr. Tu ne me déranges jamais. Rien de grave, j’espère. C’est mon amie Solange. Papa, le téléphone, s’il te plaît. Oui. Et voilà. Bonjour. Je peux avoir le à Montargis, s’il vous plaît ? Oui, oui. J’attends. Un problema ? Il vaut mieux la laisser seule. Tu peux m’emmener à la gare ? Maintenant ? Maintenant, oui. Elle vivra. Je sais qu’elle vivra. Oui. Elle ne m’a rien dit. Pourquoi ? Ne vous torturez pas. Elle va avoir besoin de vous. Je vais aller la voir et je vous laisserai seuls. Vous pouvez y aller, Marianne. Solange vous attend. Je savais que ça se passait mal. Je sentais le sang couler. J’ai perdu beaucoup de sang, tu sais, comme si je partais, comme si la vie partait. Pourtant, j’étais calme, très calme. Un sentiment de paix que j’avais jamais connu. Je regrettais un peu la vie, bien sûr, mais pas l’amour. Je savais que si je m’en sortais, j’en aurais fini, avec l’amour, je n’aimerais plus personne. Mais c’était merveilleux. Marianne Radio ne m’en veux pas. Je ne t’en veux pas. J’ai beaucoup pensé à toi. Je ne veux pas entendre ça. Oui. Bien sûr. Tu es libre. Je ne t’ai rien demandé. J’aurais dû te dire que je partais. Tu n’as rien dit, tu es parti. Ce qui nous manque, c’est d’être mari et femme, de vivre ensemble. Je ne veux que toi et rien d’autre. Donne-moi ta main. Tu n’as pas peur ? Je sais que tu peux être cruel. Je sais que tu peux être légère. Le mariage de Marianne et Antoine eut lieu à la fin de l’été. Ce jour-là, le temps fut doux, brumeux, incertain. Solange ne fut pas de la fête. Elle était en convalescence loin de Paris. Elle écrivait régulièrement à Marianne. Elle disait qu’elle allait mieux, qu’elle reprenait des forces. Au bout de quelques semaines, Dominique partit la retrouver. Tu souris. Oui. Ça t’étonne ? Pourquoi te caches-tu ici ? Je ne me cache pas. Je vis bien. Je me repose. Tu vis bien ? Au milieu de ces malades ? Justement, je ne suis pas seule. Et puis on s’occupe de moi. As-tu beaucoup souffert ? Non. Ça va mieux. Je suis venu te chercher. Je ne repartirai pas sans toi. Ou bien je resterai ici, sur cette chaise, à côté de toi, sous cette couverture. On regardera ensemble le jour se lever et se coucher. Ce sera sans fin. Non, Dominique. Non. Pardonne-moi pour tout le mal que je t’ai fait. J’ai pu te paraître inconstant, dur. Je l’ai été, sans doute, mais c’était pas complètement moi. Je ne suis pas ça. Tu le sais. C’est trop tard. Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? J’aurais accepté et aimé cet enfant. Tiens. Lis. Lis-la. Tout haut. « Laisse-moi venir à toi. « Tu verras, plus rien ne sera terrible, « lorsque je serai là. « Je te donnerai tant d’amour. « Je t’ai marquée plus profondément « que n’a jamais pu le faire Dominique. » C’est faux. Tu sais que c’est faux. Dis-moi que c’est faux. « Cet enfant était à moi. Tu es à moi. « Et quand tu seras forte, ma chérie, nous nous marierons. » Il sait que tu n’accepteras pas. « Tu seras ma femme. Gilbert. » Solange, dis-moi que tu n’accepteras jamais. Ce n’est pas lui que tu aimes. Tu ne veux pas partir en voyage de noces ? Avec quel argent ? Je pourrais demander une avance à mon père sur ma pension. Où veux-tu aller ? Partout. On pourrait aller à Florence. Non, pas Florence. Bon Radio J’aime beaucoup Florence. Et Nicole, est-ce qu’elle aime Florence ? « Nicole » ? Qu’est-ce qu’elle Radio Tu n’étais pas là-bas avec elle ? Qu’est-ce que tu racontes ?