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Radio Enjoy 33 92.6 FM

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Mme Tong !! Alors, raconte. Tu l’as rencontrée où ? Rends-la moi ! Elle est de Manchourie aussi ? Du même village. Trop jolie pour la Manchourie ! Elle est bien jolie. En ton absence, tu vas te la faire voler ! N’importe quoi ! Elle est pas comme ça. Qu’est-ce vous racontez ? Trouvez-vous une femme ! Capitaine, ta femme est autoritaire ? Elle te commande ? Non. Ce n’est pas du tout son genre. Elle est douce. Elle sait lire, elle est cultivée. Vous savez vous occuper d’enfants ? Non. Vous savez utiliser le boulier ? Non. Déjà travaillé dans une banque ? Non. Vous ne savez rien faire, partez. Je sais cuisiner et laver le linge. Suivante. Elle est capable, et jolie. Jolie quand elle ne sourit pas, et encore plus si elle sourit. Elle a bon cœur, envers tout le monde. Là d’où on vient on dit que les fossettes sont signe de bonté. Ma femme en a . à gauche et à droite. Elle a aussi une belle personnalité. Elle est toujours gentille. Ne se querelle avec personne. Si quelqu’un l’embête, elle hausse juste les épaules. Va dormir dans la rue. Espèce de salope ! Comment oses-tu ramener un homme ici ? Et ma réputation alors ? Sale pute ! Le jour de mon départ, elle ne voulait pas me quitter. Tenant ma main, elle a dit “Reste en vie, ne meurs pas !” Ce sont ces mots-là qui m’ont maintenu en vie. Fin de l’automne , Port de Keelung, Taïwan Bienvenue. Bienvenue, Président Yuan. NMme Zhou, Mme Lei. Bon voyage ? Bienvenue à Taïwan. Merci. Merci. Yan Zekun. Que faisiez-vous à Shanghai ? Je suis docteur. Je me rends souvent à Shanghai pour des médicaments. Comment avez-vous appris le mandarin ? A Changchun pendant ans, Nj’avais été enrôlé par les japonais. Donc vous étiez au camp de Fengtian Npour les prisonniers de guerre ? Oui. Zekun. T’es fatigué ? Non. Donne-moi ça. La maison ? Maman s’inquiète pour toi. Vraiment ? Alors Shanghai ? De pire ne pire. Il y avait des manifestations étudiantes. Comment vas-tu ? Tous les jours, je pense à toi, Zekun. J’ai appris que tu étais rentré sain et sauf à Keelung. Je suis vraiment soulagée. Zekun, tu es de retour. Attends. Attends. Des gâteaux de tortue rouge frais de ce matin. Merci. De rien. Vous avez bonne mine. Me flatte pas ! Maman ! Zekun est de retour. Maman, je suis là. Te voilà. Tu as été long cette fois-ci. A cause des médicaments. Tant que tu vas bien. Maman. Je vais au Port de Keelung pour un accouchement. Je t’emmène. Non. Zeming peut m’emmener. Oui, je m’en occupe. Meifang, Zekun est revenu. Tu dois être fatigué. Non, ça va. Allez, dis “Oncle”. Dis “Oncle”. Le vilain Radio C’est bon. Yifang, c’est très paisible dans la maison. Tellement calme, que le seul bruit Nqu’on entende est celui du carillon. C’est comme si il était là pour rappeler aux absents qu’il y a des gens qui les attendent, et à qui ils manquent. Bonjour Madame. Bonjour. Profitez bien. Merci. Votre nom ? Aman. Nous avons combattu les japonais ans, mais c’est la ère fois que je rentre Ndans une maison japonaise. Madame. Marcher pieds nus sur le parquet, sentir sa fraîcheur, m’a rappelé l’hiver dernier à Shanghai, quand Zhou-Courage dansait avec toi pieds nus. Enlevez vos chaussures. Quoi ? Les chaussures ! Parlez mandarin, s’il vous plaît. Enlevez vos chaussures ! J’ai été surprise de trouver un piano ici. C’est comme si tout était préparé pour ma venue. Maintenant, je peux me poser et écrire ce morceau pour toi. Mme Gu, elle veut louer la chambre. Excusez-moi. C’est pour la chambre ? Oui. Je suis désolée. Nous ne louons pas aux femmes célibataires. Je suis mariée. NMon mari est dans l’armée. Maman, j’ai froid. Merci. Avec le froid, l’eau ne reste pas chaude longtemps. Le petit peut attraper froid. Je comprends. Ce n’est pas la peine. Je vais vous aider. Merci. Vous avez des enfants ? J’ai un fils. Il est chez ma belle-mère. Votre mari est dans quelle unité ? Division . Ils sont au front. Mon mari travaille au bureau du Général. Tiens-toi droite. Si tu es droite, Ntes lettres seront droites aussi. Bouge pas. Tu vas attraper froid. Quand ta sœur aura fini sa calligraphie, on mangera. Je veux des brioches. Pas de brioche aujourd’hui. Une autre fois Radio Mets ton pull. Vous êtes infirmière ? Je prends juste la tension, Nje change les bandages, je les nourris Radio Vous avez une photo de votre mari ? Oui. C’est la seule que j’ai. A sa dernière permission on l’a prise. Jolie photo. Votre fils est bien joufflu. Yifang, Je ne sais pas si tu reçois mes lettres, mais je vais continuer à t’écrire. Merci. Tu n’as jamais ramené la guerre à la maison, et tu m’as toujours montré que les bons côtés de la vie. Champ de bataille de Huadung, Chine On doit tenter une sortie avant que les Communistes ne nous encerclent. J’ai peur que nous perdions encore plus d’hommes. Nous ne pouvons pas rester. Cet endroit est froid et sans vie. Nous manquons de munitions, notre voie de ravitaillement est coupée. C’est la fin si nous sommes encerclés. J’ordonne à l’armée de préparer une attaque. Dans heures, les divisions et marcheront vers Yongcheng. Bien M. Commandant, Nd’après le quartier général hommes de l’armée ennemie sont arrivés à Jiagou. Ils se rassemblent vers Qinglongj. Toutes les unités doivent cesser leurs attaques Net attendre les instructions. Cesser les attaques ? Monsieur. Mon unité est prête pour l’attaque avec les Divisions et en avant poste, et les Divisions et pour les couvrir. Je suis sûr qu’on sera sorti de l’encerclement NCommuniste d’ici demain. en vue de Yongcheng. Je suis désolé, on ne vous a pas attendus. La Divisions a attaqué la nuit dernière. à hommes manquent à l’appel, et ont été tués. La Division est piégée à Laozulou. La ème armée a envoyé ses hommes en renfort. La bataille est en cours. Les Communistes ont eu vent de notre plan d’attaque. Le plan est abandonné. C’est déjà trop tard. On doit y aller. Sinon, nous allons être encerclés. Nouvel ordre. Nous devons attendre les instructions. On parle de la vie de hommes. Qui va en prendre la responsabilité ? Le vieil Homme. (Tchang Kaï-chek) A ce moment-là, je me suis senti impuissant comme jamais. Je suis prêt à mourir au combat, mais c’est insupportable de voir ses troupes Nsacrifiées